You are here:
Insectes, maladies et plantes envahissantes
Plantes toxiques et allergènes

La BERCE DU CAUCASE est caractérisée par sa taille impressionnante qui peut atteindre de 4 à 5 mètres de hauteur. Sa tige à la base peut avoir de 5 à 10 centimètres de diamètre. Ses feuilles sont profondément dentelées et de grandes tailles (100 à 150 cm de longueur). Son ombelle principale est composée de 50 à 150 rayons. Le diamètre des ombelles est de 20 à 50 cm.

Cette plante se propage très rapidement le long des cours d’eau, et des fossés en bordure des routes. La sève de la plante, activée par les rayons UV, peut causer de graves brûlures à la peau.

Berce de caucase

Le PANAIS SAUVAGE mesure entre 50 centimètres à 1 mètre de haut et porte des ombelles tout comme la berce du Caucase. Sa floraison jaune se déroule en juillet et en août. On le retrouve dans les plaines, dans un sol calcaire ainsi qu’en bordure des routes. Le contact avec la sève de la plante provoque des lésions sur la peau qui sont aggravées sous les rayons UV.

Panais sauvage

L’HERBE À PUCE est une plante ligneuse, vivace et indigène formant des peuplements denses en bordure des routes, cours d’eau, bois et terrains non cultivés. Ses feuilles, particulièrement lustrées, sont trilobées et présentent des nervures très marquées et des marges inégales. La sève de l’herbe à la puce renferme de l’urushiol, un allergène qui cause une douloureuse inflammation de la peau chez environ 85 % de la population. L’urushiol est présent dans toutes les parties de la plante, à l’exception du pollen. Cette substance est libérée lorsque la plante est endommagée. L’urushiol étant huileux et non volatile, il adhère aux outils de jardinage, aux vêtements et au pelage des animaux. Il conserve sa toxicité pendant une très longue période.

Herbe à puce

L’HERBE À POUX est une mauvaise herbe très répandue au Québec. À la mi-juillet, l’herbe à poux commence à fleurir et produit du pollen. Celui-ci voyage dans l’air sous la forme d’une fine poussière et provoque des réactions allergiques chez les personnes qui y sont sensibles. C’est le cas de plus d’un million de Québécois, de juillet à octobre. Communément appelée rhume des foins, cette allergie se manifeste par différents symptômes, dont 50 à 90 % sont provoqués par l’inhalation des grains de pollen de l’herbe à poux. Le territoire d’Oka fait partie de la zone de répartition de l’herbe à poux, où la plante est abondante. Afin d’améliorer la qualité de vie de ses citoyens, la Municipalité d’Oka s’est donc engagée à lutter contre l’herbe à poux en se dotant d’un plan de contrôle.

Financé par le Fonds vert dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec, le plan de contrôle a été adopté le 6 août 2019 et a pour objectifs de :

  1. Sensibiliser et mobiliser la population quant à l’importance du contrôle de l’herbe à poux ;
  2. Contrôler la prolifération de l’herbe à poux et ainsi réduire la quantité de pollen dans l’air.
Plan de contrôle de l’herbe à poux

L’herbe à poux est souvent confondue avec l’herbe à la puce. L’apparence de ces deux plantes est toutefois très différente et elles n’ont pas les mêmes conséquences sur la santé. Il est important de savoir l’identifier afin de mieux la contrôler. Pour plus d’informations vous pouvez consulter la page de l’Association pulmonaire du Québec. 

Connaissez-vous l’herbe à poux?
Arrachons ensemble

La RENOUÉE DU JAPON est une plante exotique envahissante originaire de l’Asie de l’Est. Il s’agit d’une plante vivace à croissance rapide qu’on retrouve souvent sur des terrains résidentiels. La formation de colonies denses empêche la croissance d’autres espèces végétales, ce qui fait que les milieux envahis ont une très faible diversité d’espèces. La renouée du Japon peut également favoriser l’érosion des rives et modifier la composition chimique du sol ainsi que la diversité des microorganismes qui s’y trouvent. Elle limite l’accès aux rives de même que les ouvertures donnant un point de vue sur le paysage. Ses racines et ses tiges peuvent également s’infiltrer dans les fissures des infrastructures.

La lutte contre la renouée du Japon est particulièrement difficile et se fait sur plusieurs années. L’idéal est de commencer la lutte dès l’apparition de nouvelles colonies. Dans un premier temps, il faut miser sur la prévention et la détection hâtive de nouvelles colonies.

  • Apprenez à la reconnaitre
  • Signalement des espèces exotiques envahissantes
  • Arrachez la plante : Notez que la coupe de tiges seule, sans atteinte aux racines, ne permet pas d’éliminer une colonie. Couper une colonie seulement une fois la stimulera au lieu de lui nuire.
  • Plantez des espèces végétales compétitives à croissance rapide là où le sol a été mis à nu
  • Jetez tous les résidus de la plante (tiges, racines, terre, etc.) aux ordures. Ne les laissez pas dans la nature et ne les déposez pas dans le compost domestique.
  • Nettoyez l’équipement qui a été en contact avec la plante.
Insectes et maladies envahissantes

Vous avez sans doute entendu parler des ravages causés par l’AGRILE DU FRÊNE, un petit insecte exotique qui détruit littéralement les populations de frênes. En 2013, la Municipalité d’Oka a été incluse dans une nouvelle zone réglementée par le gouvernement fédéral en ce qui a trait à l’aire d’infestation. Depuis qu’il a été identifié en 2002, celui-ci aurait causé la mort de plus de 100 millions de frênes, ce qui représente une menace pour l’environnement et l’activité économique. Nous pourrons réduire les dommages seulement si l’ensemble de la population participe aux efforts de prévention. Ainsi, l’Agence canadienne d’inspection des aliments prodigue de judicieux conseils :

  • Ne déplacez pas de bois de chauffage. Achetez-le localement, car la présence de ravageurs dans votre bois de chauffage peut détruire des forêts. Le déplacement de bois de chauffage non traité, même sur une distance de quelques kilomètres en provenance ou à destination d’un terrain de camping ou d’un chalet, est un mode de propagation de maladies et d’insectes envahissants.
  • Évitez de planter des frênes sur votre propriété et diversifiez les essences d’arbres.
  • Soyez attentif à l’état général de vos frênes. Les signes d’infestation incluent la diminution de la couleur verte dans les feuilles au sommet et le dégarnissement et le dépérissement de la cime. Vous pouvez également vous adresser à une entreprise spécialisée pour vous accompagner.

En cas d’infestation, avisez sans délai la Municipalité d’Oka.

Règlement 2016-144 – Lutte contre l’agrile du frêne

Stratégie métropolitaine de lutte contre l’agrile du frêne : Depuis septembre 2014, la Communauté métropolitaine de Montréal s’est dotée de la Stratégie métropolitaine de lutte contre l’agrile du frêne, qui vise à assurer une coordination métropolitaine, en complémentarité avec les actions des municipalités afin de rendre plus efficace la lutte contre cet insecte nuisible sur le territoire du Grand Montréal.

Agrile du frêne

La BRÛLURE BACTÉRIENNE est une maladie végétale grave qui s’attaque aux arbres de la famille des rosacés, tels que les pommiers, poiriers, pommetiers décoratifs et sorbiers. Elle entraine beaucoup de dommages, voire la mort d’un arbre en une seule saison. Depuis quelques années, la brûlure bactérienne (ou feu bactérien) a affecté une grande proportion de pommiers dans la région des Laurentides, et Oka ne fait pas exception. Devant l’ampleur de l’épidémie connue à l’été 2016, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation a délivré une ordonnance de mesures phytosanitaires visant le territoire de la MRC de Deux-Montagnes et des secteurs de Saint-Benoît, de Saint-Augustin et de Sainte-Scholastique de la ville de Mirabel.

Avez-vous des pommiers à la maison? Puisqu’un seul pommier infecté peut contaminer les vergers voisins (dans un rayon de 5 kilomètres), les travaux de lutte et de prévention contre la brûlure bactérienne nous concerne tous! En vertu de la Loi sur la protection sanitaire des cultures, toute personne doit prendre les mesures nécessaires pour éviter que les végétaux dont elle a la propriété ou la garde ne propagent, à une culture commerciale, un organisme nuisible réglementé.

Le moment propice à la propagation de cette maladie est lors de la floraison des pommiers, au moment de la pollinisation par les abeilles. Voici quelques mesures à appliquer afin de freiner sa propagation et de réduire son incidence pour les années futures:

  • Par temps sec, coupez la branche atteinte de 30 à 45 cm sous la zone affectée (brune);
  • Désinfectez vos outils après chaque coupe à l’aide d’alcool à friction; Laissez sécher les branches coupées et les jeter dans un sac de plastique bien fermé;
  • Enfin, si le tronc est touché, vous devez couper l’arbre ;
  • À partir de la mi-juin, surveillez l’apparition de nouveaux symptômes et assurez-vous de les éliminer au fur et à mesure.

Pour en savoir plus, consultez les dépliants suivants:

Comment reconnaître les symptômes? Généralement, l’arbre est infecté au printemps, au moment de sa floraison. Le rameau infecté flétrit, brunit et forme un « J » inversé. Les symptômes sont particulièrement visibles vers la fin du mois de juin.

En cas de doute, vous pouvez aussi contacter  votre  pépinière  ou  centre  du jardin ou communiquez avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) : 450971-5110, poste 6521.

Brûlure bactérienne sur un pommier

La LIVRÉE DES FORÊTS est un insecte indigène de l’Amérique du Nord présent dans tout le continent. Au Canada, la première grande invasion remonte à 1791. Depuis, d’autres épidémies spectaculaires ont eu lieu de 1999 à 2004. Sa reproduction ne se fait qu’une seule fois par année, les premières chenilles apparaissant au début du mois de mai lors de l’étalement des feuilles des arbres-hôtes. Jusqu’à la mi-juin, moment où les chenilles atteignent leur maturation, celles-ci dévorent le feuillage des arbres. Pendant cette même période, les chenilles connaissent cinq mues larvaires.

Pendant le quatrième et le cinquième stade larvaire, les chenilles se mettent à la recherche d’autre feuillage et aussi d’abris pour tisser leur cocon. Ce déplacement se fait en groupe très serré et leur nombre peut être imposant. En juillet, les papillons pondent leurs œufs dans la cime des arbres et un anneau d’enduit collant noir est visible afin de protéger ceux-ci.

La livrée des forêts a été observée au Canada sur 29 essences différentes, dont 27 sur des feuillus, dont le peuplier faux tremble, le bouleau à papier, l’érable à sucre, les saules et le chêne rouge.

Les hordes de chenilles peuvent défolier de vastes territoires en dévorant les feuilles et peuvent parfois détruire les bourgeons. Des défoliations importantes répétées peuvent affecter la croissance des arbres en diamètre et rendre ceux-ci plus sensibles aux maladies ou à d’autres insectes. Cependant, il a été observé que les arbres survivent à plusieurs infestations répétées et peuvent même produire une deuxième foliation dans la même saison.

Il existe une certaine répression naturelle contre la livrée des forêts, notamment les parasites, les prédateurs (oiseaux, guêpes, araignées, fourmis), les maladies, la famine, les gelées printanières et les grands froids hivernaux. Sans cette répression naturelle, les infestations seraient encore plus importantes. Afin de protéger les arbres d’ornementation, le recours à une eau savonneuse peut être efficace (1c. à thé de détergent à vaisselle pour 1 litre d’eau). Pour les peuplements de grande valeur comme les érablières, l’insecticide biologique Bacillus thuringiensis (b.t.) s’avère efficace également. Cet insecticide doit être cependant appliqué dès le début du printemps lorsque le feuillage a atteint sa taille maximale.

Ainsi, il est conseillé de procéder à une inspection des arbres à l’automne afin de noter la présence ou non d’œufs.

Le MILDIOU est une maladie causée par le microorganisme Phytophthora infestans. Elle peut se développer sur la pomme de terre et sur différentes espèces de plantes cultivées de la même famille (solanacées), principalement la tomate, mais aussi des mauvaises herbes, comme la morelle.

C’est une maladie très agressive qui peut causer des pertes économiques importantes pour les producteurs agricoles. Les structures qui permettent à cet organisme de se reproduire (spores) sont facilement transportées par le vent et peuvent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres, propageant ainsi la maladie. Celle-ci se développe rapidement et les plantes atteintes peuvent être détruites en quelques jours. En raison de ce risque, le mildiou est donc l’affaire de tous. Sa présence doit obligatoirement être déclarée au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec si elle est détectée dans une zone de culture protégée. Le mildiou ne pose pas de risque pour la consommation humaine : les tubercules de pommes de terre et les tomates issus de plantes infectées peuvent être consommés sans danger. Toutefois, pour éviter la propagation de la maladie, les tubercules récoltés de votre jardin ne doivent pas être entreposés pour une longue période ou replantés l’année prochaine.

Depuis quelques années la MALADIE DE LYME est de plus en plus présente dans les médias en raison de la propagation des tiques sur le territoire québécois. En réponse à cette propagation, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a été mandaté en 2013 par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) afin de proposer des programmes de surveillances intégrées de la maladie de Lyme au Québec.Parmi les activités issues des programmes de l’INSPQ, une carte de risque d’acquisition de la maladie selon les municipalités du Québec est publiée annuellement. Ainsi, la Municipalité souhaite sensibiliser sa population sur cette maladie.

L’Université Bishop, en collaboration avec le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et l’Agence de la santé publique du Canada ont déployé un programme en ligne de surveillance des tiques. Le programme « eTick » est une plateforme Web où les citoyens peuvent soumettre des photos de tiques collectées sur eux-mêmes, sur leur animal ou dans l’environnement.  La collaboration entre citoyens et chercheurs facilite le suivi de l’arrivée de nouvelles espèces, dont celles pouvant poser un risque pour la santé publique. En soumettant une photo, le citoyen reçoit en moins de 48 h des informations sur le nom de l’espèce de la tique et de l’information sur la pertinence clinique de l’espèce ainsi que sur la marche à suivre après une piqûre.

La maladie de lyme

Afin de diminuer les risques de piqûre ou de pouvoir agir rapidement, certaines précautions peuvent être prises. Lors de marches dans les sous-bois, où se trouvent généralement les tiques, il est conseillé de porter des vêtements longs. Aussi, lors du retour à la maison une inspection des vêtements et du corps permet de repérer d’éventuelles tiques. En effet, contrairement à un moustique qui effectue sa piqûre en moins d’une minute, la tique peut rester accrocher à son hôte trois à cinq jours pour se nourrir. Dans les premières 24 heures, une action rapide est donc souhaitée; il est conseillé d’enlever une tique avec une pince à sourcils ou un tir-tique afin de ne pas briser le rostre de l’insecte qui pourrait rester dans la peau.