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AGRILE DU FRÊNE

Vous avez sans doute entendu parler des ravages causés par l'agrile du frêne, un petit insecte exotique qui détruit littéralement les populations de frênes. En 2013, la Municipalité d’Oka a été incluse dans une nouvelle zone réglementée par le gouvernement fédéral en ce qui a trait à l’aire d’infestation. Depuis qu’il a été identifié en 2002, celui-ci aurait causé la mort de plus de 100 millions de frênes, ce qui représente une menace pour l’environnement et l’activité économique. Nous pourrons réduire les dommages seulement si l’ensemble de la population participe aux efforts de prévention. Ainsi, l’Agence canadienne d’inspection des aliments prodigue de judicieux conseils :
- Ne déplacez pas de bois de chauffage. Achetez-le localement, car la présence de ravageurs dans votre bois de chauffage peut détruire des forêts. Le déplacement de bois de chauffage non traité, même sur une distance de quelques kilomètres en provenance ou à destination d’un terrain de camping ou d’un chalet, est un mode de propagation de maladies et d’insectes envahissants.
- Évitez de planter des frênes sur votre propriété et diversifiez les essences d’arbres.
- Soyez attentif à l’état général de vos frênes. Les signes d’infestation incluent la diminution de la couleur verte dans les feuilles au sommet et le dégarnissement et le dépérissement de la cime. Vous pouvez également vous adresser à une entreprise spécialisée pour vous accompagner.
- En cas d’infestation, avisez sans délai la Municipalité d’Oka.
Participons tous à la lutte contre l’agrile du frêne en demeurant vigilants! Téléchargez ci-dessous le règlement ainsi que la politique de lutte contre l'agrile du frêle en vigueur pour la municipalité.
Pour plus d’information, consultez ce lien de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Stratégie métropolitaine de lutte contre l’agrile du frêne
Depuis
septembre 2014, la Communauté métropolitaine de Montréal s’est dotée de la
Stratégie métropolitaine de lutte contre l’agrile du frêne, qui vise à assurer
une coordination métropolitaine, en complémentarité avec les actions des
municipalités afin de rendre plus efficace la lutte contre cet insecte
nuisible sur le territoire du Grand Montréal.
Consultez aussi la section sur la Stratégie métropolitaine de lutte contre
l’agrile du frêne.
Plan de lutte contre l'agrile du frêne
Dans son plan de
lutte 2015-2025, la Municipalité d’Oka prévoit entre autres l’abattage
préventif des arbres atteints par l’agrile du frêne et le reboisement du
couvert forestier perdu.
Ayant effectué un dépistage
sur une base continue depuis les dernières années, le Service des travaux
publics et le Service de l’urbanisme et de l’environnement se préparent à mener
des interventions relatives à l’abattage des arbres ravagés par l’agrile du
frêne.
Ces interventions s’effectueront
sur les terrains municipaux situés principalement :
- Le domaine des Collines, notamment la rue des Pèlerins et la rue
Bernier
- Le quartier riverain, notamment la rue Saint-Sulpice à l’est
de la rue Olier
- Le secteur de la Pointe-Aux-Anglais, notamment la rue Guy-Racicot
Puisque le plan de lutte de la Municipalité d’Oka s’accompagne d’un plan d’action pour le reboisement, il est prévu que chaque frêne abattu soit remplacé par au moins un arbre. Sur un horizon de 4 à 5 ans, ce sont plus d’une cinquantaine de frênes qui seront remplacés.
Pour valoriser cette mesure
qui permettra de restaurer le couvert forestier qui sera perdu, nous
favoriserons la plantation d’essences d’arbres variées, adaptées aux conditions
locales et offrant un potentiel d’arborescence intéressant. À ce propos, la
Municipalité d’Oka recevra des arbres de la part du gouvernement fédéral par
l’entremise d’un programme régional administré par la MRC de Deux-Montagnes.
BRÛLURE BACTÉRIENNE
Devant l'ampleur de l'épidémie connue à l'été 2016, en date du 6 septembre, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Pierre Paradis, a délivré une ordonnance de mesures phytosanitaires visant le territoire de la MRC de Deux-Montagnes et des secteurs de Saint-Benoît, de Saint-Augustin et de Sainte-Scholastique de la ville de Mirabel. Consultez tous les détails ici.
La brûlure bactérienne est une maladie végétale grave qui s’attaque aux arbres de la famille des rosacés, tels que les pommiers, poiriers, pommetiers décoratifs et sorbiers. Elle entraine beaucoup de dommages, voire la mort d’un arbre en une seule saison. Depuis quelques années, la brûlure bactérienne (ou feu bactérien) a affecté une grande proportion de pommiers dans la région des Laurentides, et Oka ne fait pas exception.
Avez-vous des pommiers à la maison? En vertu de la Loi sur la protection sanitaire des cultures, toute personne doit prendre les mesures nécessaires pour éviter que les végétaux dont elle a la propriété ou la garde ne propagent, à une culture commerciale, un organisme nuisible réglementé.
Pourquoi suis-je concerné ? Un seul pommier infecté peut contaminer les vergers voisins (dans un rayon de 5 kilomètres). Les travaux de lutte et de prévention contre la brûlure bactérienne occasionnent des coûts supplémentaires dans les entreprises pomicoles.
Le moment propice à la propagation de cette maladie est lors de la floraison des pommiers, au moment de la pollinisation par les abeilles.
Voici quelques mesures à appliquer afin de freiner sa propagation et de réduire son incidence pour les années futures:
- Par temps sec, coupez la branche atteinte de 30 à 45 cm sous la zone affectée (brune);
- Désinfectez vos outils après chaque coupe à l’aide d’alcool à friction; Laissez sécher les branches coupées et les jeter dans un sac de plastique bien fermé;
- Enfin, si le tronc est touché,vous devez couper l’arbre ;
- À partir de la mi-juin, surveillez l’apparition de nouveaux symptômes et assurez-vous de les éliminer au fur et à mesure.
Pour en savoir plus, consultez les dépliants suivants:
Comment reconnaître les symptômes? Généralement, l’arbre est infecté au printemps, au moment de sa floraison. Le rameau infecté flétrit, brunit et forme un « J » inversé. Les symptômes sont particulièrement visibles vers la fin du mois de juin.
En cas de doute, vous pouvez aussi contacter votre pépinière ou centre du jardin ou communiquez avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) : 450971-5110, poste 6521.
LA LIVRÉE DES FORÊTS
La
livrée des forêts est un insecte indigène de l’Amérique du Nord présent dans
tout le continent. Au Canada, la première grande invasion remonte à 1791. Depuis, d’autres épidémies spectaculaires ont eu lieu de 1999 à 2004.
Sa reproduction ne se fait qu’une seule fois par année, les
premières chenilles apparaissant au début du mois de mai lors de l’étalement
des feuilles des arbres-hôtes. Jusqu’à la mi-juin, moment où les chenilles
atteignent leur maturation, celles-ci dévorent le feuillage des arbres. Pendant
cette même période, les chenilles connaissent cinq mues larvaires.
Pendant le quatrième et le cinquième stade
larvaire, les chenilles se mettent à la recherche d’autre feuillage et aussi
d’abris pour tisser leur cocon. Ce déplacement se fait en groupe très serré et
leur nombre peut être imposant. En juillet, les papillons pondent leurs œufs
dans la cime des arbres et un anneau d’enduit collant noir est visible afin de
protéger ceux-ci.
La livrée
des forêts a été observée au Canada sur 29 essences différentes, dont 27 sur
des feuillus, dont le peuplier faux tremble, le bouleau à papier, l'érable à
sucre, les saules et le chêne rouge.
Les
hordes de chenilles peuvent défolier de vastes territoires en dévorant les
feuilles et peuvent parfois détruire les bourgeons. Des défoliations
importantes répétées peuvent affecter la croissance des arbres en diamètre et
rendre ceux-ci plus sensibles aux maladies ou à d’autres insectes. Cependant,
il a été observé que les arbres survivent à plusieurs infestations répétées et
peuvent même produire une deuxième foliation dans la même saison.
Il
existe une certaine répression naturelle contre la livrée des forêts, notamment
les parasites, les prédateurs (oiseaux, guêpes, araignées, fourmis), les
maladies, la famine, les gelées printanières et les grands froids hivernaux.
Sans cette répression naturelle, les infestations seraient encore plus
importantes. Afin
de protéger les arbres d’ornementation, le recours à une eau savonneuse peut
être efficace (1c. à thé de détergent à vaisselle pour 1 litre d’eau). Pour les
peuplements de grande valeur comme les érablières, l’insecticide biologique
Bacillus thuringiensis (b.t.) s’avère efficace également. Cet insecticide doit
être cependant appliqué dès le début du printemps lorsque le feuillage a
atteint sa taille maximale.
Ainsi, il est conseillé de procéder à une
inspection des arbres à l’automne afin de noter la présence ou non d’œufs.

Depuis
quelques années la maladie de Lyme est de plus en plus présente dans les médias
en raison de sa propagation sur le territoire québécois. En réponse à cette
propagation, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a été
mandaté en 2013 par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)
afin de proposer des programmes de surveillances intégrées de la maladie de
Lyme au Québec.
Programme d’identification des tiques - une ressource gratuite!
L’Université Bishop, en collaboration avec le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) et l’Agence de la santé publique du Canada ont déployé un programme en ligne de surveillance des tiques.
Le programme « eTick » est une plateforme Web où les citoyens peuvent soumettre des photos de tiques collectées sur eux-mêmes, sur leur animal ou dans l’environnement. La collaboration entre citoyens et chercheurs facilite le suivi de l’arrivée de nouvelles espèces, dont celles pouvant poser un risque pour la santé publique. En soumettant une photo, le citoyen reçoit en moins de 48 h des informations sur le nom de l’espèce de la tique et de l’information sur la pertinence clinique de l'espèce ainsi que sur la marche à suivre après une piqûre.
La
maladie de Lyme est causée par une bactérie, Borrelia burgdorferi, qui peut être transmise par la piqûre de la
tique Ixodes scapularis. En effet, cette tique peut être infectée
lorsque celle-ci pique un animal porteur de la maladie, notamment la souris à
pattes blanches. Suite à une piqûre de tique infectée par la maladie de Lyme,
la bactérie est transmise à l’humain qui se trouve infecté à son tour.
Les symptômes de cette maladie chez l’Homme
évoluent généralement en trois phases. Premièrement, trois jours à un mois
suivant la piqûre, une rougeur apparaît à l’endroit où celle-ci a eu lieu.
Cette rougeur peut atteindre plusieurs centimètres de diamètre et prendre
l’apparence d’une cible telle que l’illustre la figure ci-contre. Un mal de
tête, de la fièvre, de la fatigue et des douleurs musculaires peuvent
accompagner ces rougeurs. Deuxièmement, si la personne infectée n’a pas été
prise en charge, d’autres symptômes tels que l’arthrite, la fatigue chronique
et des maux de tête peuvent apparaître quelques semaines, voire des années plus
tard. Enfin, si aucun traitement adéquat n’est prodigué, des complications
peuvent apparaitre notamment au niveau du système nerveux ou encore du système
cardiaque.
Afin
de diminuer les risques de piqûre ou de pouvoir agir rapidement, certaines
précautions peuvent être prises. Lors de marches dans les sous-bois, où se
trouvent généralement les tiques, il est conseillé de porter des vêtements
longs. Aussi, lors du retour à la maison une inspection des vêtements et du
corps permet de repérer d’éventuelles tiques. En effet, contrairement à un
moustique qui effectue sa piqûre en moins d’une minute, la tique peut rester
accrocher à son hôte trois à cinq jours pour se nourrir.
Dans
les premières 24 heures, la tique n’a pas le temps de transmettre la bactérie,
une action rapide est donc souhaitée. Toutefois, il est conseillé d’enlever une
tique avec une pince à sourcils ou un tir-tique afin de ne pas briser le rostre
de l’insecte qui pourrait rester dans la peau.
Lorsque
la maladie de Lyme est diagnostiquée, celle-ci se traite aux
antibiotiques. Cependant, ce diagnostic n’est pas toujours facile à réaliser.
Par conséquent, en restant vigilants et en agissant rapidement, nous facilitons
son traitement. La Municipalité encourage donc ses citoyens à suivre les
mesures de précautions existantes.
Pour
plus d’informations au sujet de la maladie de Lyme, consultez le site web des gouvernements du Québec et du Canada.

Le mildiou est une maladie causée par le microorganisme Phytophthora infestans. Elle peut se développer sur la pomme de terre et sur différentes espèces de plantes cultivées de la même famille (solanacées), principalement la tomate, mais aussi des mauvaises herbes, comme la morelle.
C’est une maladie très agressive qui peut causer des pertes économiques importantes pour les producteurs agricoles. Les structures qui permettent à cet organisme de se reproduire (spores) sont facilement transportées par le vent et peuvent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres, propageant ainsi la maladie. Celle-ci se développe rapidement et les plantes atteintes peuvent être détruites en quelques jours. En raison de ce risque, le mildiou est donc l’affaire de tous. Sa présence doit obligatoirement être déclarée au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec si elle est détectée dans une zone de culture protégée. Le mildiou ne pose pas de risque pour la consommation humaine : les tubercules de pommes de terre et les tomates issus de plantes infectées peuvent être consommés sans danger. Toutefois, pour éviter la propagation de la maladie, les tubercules récoltés de votre jardin ne doivent pas être entreposés pour une longue période ou replantés l’année prochaine. |